Alors qu’au cours de la dernière décennie les hospitalisations pour hyperglycémie ont chuté aux Etats-Unis, celles pour hypoglycémie ont augmenté. La prévalence des hypoglycémies sévères a même doublé chez les plus de 80 ans, ce qui alimente le débat sur le bien-fondé de l’insuline dans cette population, du moins en schéma basal-bolus.
Des études récentes – dont une seconde analyse de l’essai ACCORD commentée à l’ADA – ont décrit deux causes majeures d’hypoglycémies sévères : dans 60% des cas celles-ci seraient liées aux repas (sautés, retardés ou insuffisamment riches en glucides) alors même que l’injection d’insuline rapide a été réalisée. La seconde, pour les patients sous basal-bolus, est la confusion liée aux stylos, entre ceux dédiés à la basale et à la rapide.
Une santé mondiale sans la première puissance est-elle possible ?
Maladies infectieuses : les décisions mortifères des États-Unis
Des ONG dénoncent les blocages humanitaires à Gaza, guettée par la famine
Puberté, croissance, fertilité : retour sur le congrès d’endocrinologie de l’ESE et l’Espe