« On trouve, dans la symptomatologie des souffrances physiques de Jean-Jacques Rousseau, toutes choses égales d’ailleurs, celle de la bilharziose vésicale. Crise ! Douleurs de la miction ! Rétention ! Exaspération des douleurs par la fatigue et les excès vénériens . Peut-être a-t-il eu aussi des oxyures à l’anis qui ont déclenché un chatouillement de toute sa sphère périnéale et qui en ont fait un “isoliste ».
À côté de l’hypothèse de spasme uréthral, que rien ne justifie que par différence et par le mutisme de la biopsie, je pense que la cause parasitaire n’a pas été envisagée, mérite quelque attention.
Certes, Rousseau n’a pas eu d’hématurie idiopathique pour l’époque et il n’est pas démontré que ce symptôme soit nécessaire. Et cette maladie n’a été vue qu’en Grèce et à l’île de Chypre, mais depuis 1851 et 1864. Mais rappelons-nous que si l’on ne connaît pas le mode de pénétration du “ distomum haematobium ”, que si les médecins européens n’ont pas toujours l’attention attirée sur la parasitologie, même en l’an de grâce 1926, il n’en faut pas moins se rappeler que Rousseau lui-même, comme par prescience, se plaint souvent de la mauvaise qualité des eaux qu’il eut l’occasion de boire.
Enfin, ne pourrait-on pas légitimer l’artériosclérose précoce de Rousseau par la résorption chronique d’une toxine parasitaire sanguine puisqu’on ne retrouve chez lui ni syphilis, ni typhoïde, ni rhumatisme, ni aucun grand processus infectieux, y compris la misère physiologique.
L’opinion des parasitologues n’est pas à dédaigner, et si je les invite à prendre part au débat, ce n’est pas dans l’espoir de trouver la vérité certaine, mais d’épuiser toutes les hypothèses impartiales… »
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