Le métabolisme de l'organisme est rythmé sur 24 heures par l'horloge circadienne. De ce fait, à certains moments précis de la journée ou de la nuit, un médicament donné peut se révéler plus toxique pour les cellules cancéreuses et moins agressif pour les cellules saines.
La chronothérapie des cancers portée depuis une vingtaine d’années par le Dr Francis Lévi part de ce principe pour améliorer l’efficacité des chimiothérapies. Ses recherches ont montré que l’efficacité des médicaments pouvait doubler selon l’heure à laquelle ils étaient administrés ; de plus, c’est à cette heure optimale que les médicaments se montrent également jusqu’à 5 fois moins toxiques pour l’organisme. Les études disponibles indiquent néanmoins la nécessité de personnaliser la chronothérapie. En effet, les rythmes biologiques peuvent changer d’un individu à l’autre : si pour 50 % des patients l’heure optimale est la même, les 50 % restant sont soit en avance, soit en retard sur cet horaire.
La consommation de cannabis double le risque de décès cardiovasculaire
Santé mentale : l’Europe s’engage à Paris à travers des politiques transversales
La cancérogénicité du glyphosate se confirme chez le rat
Implant Nexplanon : de nouvelles recos de l’ANSM en cas de migration