Les personnes rousses sont connues pour avoir un risque augmenté de cancer cutané. Cette prédisposition est classiquement attribuée à une sensibilité accrue aux rayons UV en rapport avec leur phototype clair. Mais ce surrisque pourrait aussi avoir une explication génétique selon une étude publiée dans la revue Nature communications.
Dans ce travail, les auteurs montrent que les porteurs d’une variante du gène MC1R fréquente chez les roux, semblent davantage soumis aux processus de mutagenèse et d’oncogenèse que les autres, indépendamment de leur niveau d’exposition solaire.
Ces résultats suggèrent que le risque accru de cancers cutanés chez les personnes rousses pourrait exister "possiblement indépendamment des UV", pointe le Dr M. Adams, l’un des auteurs de l’étude. Surtout, ces données supposent que les porteurs non roux de cette variante du gène MC1R sont aussi concernés. "Ces personnes devraient prendre des précautions particulières quand elles vont au soleil", ajoute le chercheur. Ainsi les gens qui ont des roux dans leur famille, sans être forcément roux eux-mêmes, ont une plus grande chance de porter la variante du MC1R, et devraient faire tout autant attention, souligne l'équipe.
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