Le poisson zèbre, modèle d’étude

Publié le 31/07/2012
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Crédit photo : S. Toubon

Faire une queue de poisson, être muet comme une carpe, noyer le poisson, être plate comme une limande, être serrés comme des sardines ou frais comme un gardon, faire des yeux de merlan frit… : le langage courant fait la part belle aux poissons.

Poisson se dit « ichthus » en grec, d’où le mot ichtyose, maladie dans laquelle la peau a l’aspect de celle d’un poisson. À ne pas confondre avec le mot latin ictus (sans h, qui signifie crise, comme dans ictus laryngé ou ictus amnésique).

Morceaux choisis de travaux réalisés chez le poisson zèbre :

- la  découverte que les mutations de BRAF sont suffisantes pour induire la formation de grands nævi ectopiques à haut risque de transformation maligne ;
création d’un outil pour évaluer des traitements dans le syndrome néphrotique de l’enfant ;
- l’explication, cinquante ans plus tard, des embryopathies liées au thalidomide ;
- la découverte que  des cellules souches sanguines proviennent de la paroi aortique ;
- travaux fondamentaux qui ont conduit à montrer chez la souris  l’aptitude d’une statine à inhiber le développement d’un cancer de la prostate ;
- ouverture d’une  piste thérapeutique dans le syndrome de Cushing ;
- découverte  d’une protéine plaque tournante de l’angiogenèse
- mise en évidence de la  régénération du tissu cardiaque ;
- identification de  gènes impliqués dans l’autisme ;
- mise au point d’un test chez le poisson zèbre pour  détecter certains contaminants de l’environnement.
 P. C.

Source : lequotidiendumedecin.fr