Atteint d'une maladie de Charcot, l'écrivain et moine bouddhiste suédois Björn Natthiko Lindeblad a annoncé lui-même sa mort sur les réseaux sociaux le lendemain de son décès : « j'étais entouré de mes proches. J'ai avalé un smoothie avec la préparation habituelle, puis je me suis endormi calmement et tranquillement. (...) J'ai eu ce que je voulais ». L'histoire rapportée par « Le Monde » relance le débat sur le suicide médicalement assisté en Suède, où l'euthanasie est interdite. Un médecin qui administre une substance létale peut être condamné pour meurtre, ou radié de l'Ordre s'il le prescrit sans le donner. Ce sera peut-être le cas de Staffan Bergström, professeur émérite à l'Institut Karolinska à Stockholm et président de l'Association pour le droit à mourir dans la dignité. Dans une tribune publiée le 19 janvier dans le journal « Göteborgs-Posten », le médecin plaide pour une « loi Natthiko », du nom monastique de l'écrivain. Si une large majorité de Suédois y semble favorable, ce n'est pas le cas de ses confrères, qui mettent en avant les progrès des soins palliatifs.
Un moine bouddhiste relance le débat sur le suicide assisté en Suède
Publié le 11/02/2022
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Source : Le Quotidien du médecin