Cette évolution est porteuse d’espoir pour Suzuki, qui espère atteindre les 27 000 ventes en France à la fin de l’exercice en cours. L’ensemble des véhicules figurant au catalogue (excepté le Jimny) sont désormais pourvus de l’hybridation légère 48 V – 12 V dans certains cas comme sur l’Ignis –, mais également d’une boîte mécanique ou automatique, voire de quatre roues motrices (Allgrip).
Généralisé depuis janvier 2020, l’hybride non rechargeable, combiné à l’essence, a largement contribué au succès de la marque, qui échappe, à de rares exceptions près, aux affres du malus grâce à une chute notable des consommations. Cousin par alliance du RAV 4, l’Across plug-in et le break Swace hybride, fruits d’un partenariat avec Toyota, offrent d’alléchantes perspectives commerciales à la marque nipponne. Grâce à ces renforts de poids, Suzuki peut s’enorgueillir de couvrir la quasi-totalité des besoins du marché, notamment celui très porteur des SUV. L’emblématique Swift, l’Ignis et le Vitara restent néanmoins les fers de lance d’une stratégie produit axée sur le meilleur rapport qualité prix.
Au sein de cette famille recomposée, le Jimny tient le rôle d’enfant terrible. Mis en quarantaine pour cause de non-conformité avec les normes en vigueur, il réapparaît en version deux places marié à un moteur essence 1,5 l. Affiché à 173 et 174 g (normes WLTP), il ne semble pourtant pas souffrir du fardeau CO2. Il est très prisé par le monde rural et viticole et ses prétendants sont apparemment prêts à supporter des délais de livraison qui en décourageraient plus d’un. C’est beau l’amour !
Les prix
– Ignis : de 14 890 à 19 160 €,
– Swift : de 15 790 à 19 750 € (Swift Sport, 22 550 €).
– Break Swace : 29 550 et 31 050 €.
– Vitara : de 23 690 à 30 540 €.
– S-Cross : de 25 090 à 31 340 €.
– Across : 53 990 €.
– Jimny : 20 490 €.