Epinards, carottes, oranges, citrons et abricots seraient les ingrédients d’un repas « idéal » pour protéger de la maladie d’Alzheimer et d’autres formes de démence, selon une étude allemande publiée dans la revue « Journal of Alzheimer Disease »*.
L’hypothèse selon laquelle le stress oxydatif favoriserait l’atteinte neuronale au cours des démences et en particulier de la maladie d’Alzheimer est une piste physiopathologique à l’étude, et, en corollaire, une des voies thérapeutiques consistent à étudier le rôle des antioxydants pour ralentir la dégénérescence des neurones.
Des auteurs allemands ont ainsi dosé les concentrations sériques de 5 antioxydants, la vitamine C, la vitamine E, le bêta-carotène, le coenzyme 10 et le lycopène chez 75 patients présentant une démence qualifiée de modérée et chez 158 patients indemnes appariés pour les caractéristiques démographiques.
Des résultats à confirmer par des études longitudinales
Résultats : les concentrations de la vitamine C et du bêta-carotène sont significativement abaissées chez les sujets déments par rapport aux sujets sains alors que celles de la vitamine E, du lycopène et du coenzyme 10 ne le sont pas. Les facteurs confondants comme le niveau d’éducation, l’indice de masse corporelle, la consommation d’alcool et de tabac ont bien sûr été pris en compte dans la méthodologie statistique pour qu’ils ne biaisent pas les résultats.
Cependant, les auteurs reconnaissent que la façon dont l’alimentation est conservée ou préparée lors des repas, de même que l’état de stress des patients, difficilement mesurable, peuvent constituer d’autres biais et soulignent la nécessité d’entamer des études longitudinales pour confirmer le fait que la vitamine C et le bêta-carotène puissent participer à la prévention des démences séniles ou de type Alzheimer.
Journal of Alzheimer Disease, DOI10.3233/JAD-2012-120634
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