Selon une équipe québécoise, la psychochirurgie est une technique suffisamment efficace pour être proposée dans les troubles obsessionnels compulsifs (TOC) résistants. Les neurochirurgiens canadiens rapportent ainsi le cas de 19 patients opérés d’une capsulotomie antérieure bilatérale entre 1997 et 2009. Avec un suivi de 7 ans en médiane, près de la moitié des patients opérés étaient améliorés, en moyenne de 47,3% selon le score Y-BOCS (Yale-Brown Obsessive Compulsive Scale). Trois étaient guéris et trois en rémission. Deux patients ont présenté des séquelles chirurgicales permanentes. Pour les auteurs, «nous sommes conscients des considérations éthiques et sociopolitiques liées à la psychirurgie, mais nous pensons qu’une telle chirurgie est appropriée de façon régulée, en particulier quand le trouble est chronique, incurable avec les traitements non invasifs et quand la chirurgie est la dernière option thérapeutique».
J Neurol Neurosurg Psychiatry 2013;0:1-6.
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Pour une prise en charge adéquate
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