PLUS DE 10 millions de personnes souffrent de maladies veineuses, en France. Jambes lourdes, gêne esthétique, varices, douleurs sont autant de symptômes traduisant une atteinte veineuse, qui sont largement sous-estimés par les personnes concernées, mais également par les médecins… La moyenne d'âge de la première consultation pour ces pathologies chroniques est 47 ans. Les maladies sont déjà à un stade avancé, bien installées. Evoluées, elles peuvent entraîner d'importantes complications médicales et altérer profondément la qualité de vie. Pourtant, prises en charge précocement, leur évolution peut être freinée, les complications évitées par une hygiène de vie adaptée, des conseils préventifs et des traitements efficaces prescrits (veinotoniques, compression…), réalisés par des spécialistes.
Ce problème souvent occulté des maladies veineuses est d'autant plus important actuellement que le nombre des personnes obèses ou en surpoids est en nette augmentation. Or l'obésité est un facteur favorisant de l'apparition des varices dont les traitements sont plus difficiles du fait de l'importance de la masse graisseuse.
Un site Internet.
Forte de ce constat alarmant, la Société française de phlébologie met en place, du 31 mars au 4 avril 2008, la 5e Semaine d'information et de prévention des maladies veineuses. Elle est organisée avec le soutien des Laboratoires Servier. Pour une information détaillée, pour une sensibilisation du grand public, la Société française de phlébologie s'appuie sur Internet. Un site, www.semaine-maladiesveineuses.org, a été lancé depuis le début mars et, comme l'année précédente, les nombreux internautes (plus de 600 000 en 2007) y trouveront des informations sur les pathologies veineuses, leurs symptômes, les conseils à suivre et des témoignages de patients… Cette année, la Société française de phlébologie, toujours soutenue par les Laboratoires Servier, a décidé de rendre ce site interactif. Les internautes pourront de façon anonyme poser des questions par mail. Une réponse rapide leur sera fournie par des phlébologues pendant un mois.
Le point fort développé lors de cette semaine sera le rôle des veinotoniques, «des médicaments mal-aimés mais bien tolérés, comme le souligne le Dr A. A. Ramelet (Suisse), dont l'effet spécifique sur les douleurs engendrées par la maladie veineuse est très marqué à tous les stades de la maladie». Des réunions régionales publiques seront organisées. Elles permettront à un public concerné d'aborder directement avec des médecins généralistes et des spécialistes, les questions préoccupantes sur la maladie veineuse. Trois réunions sont déjà prévues à Sélestat (le 1er avril), à Bourgoin-Jallieu et Béziers (le 8 avril). Le choix des villes correspond à la volonté de ces cités à s'impliquer dans la santé.
D'après une conférence de presse organisée par la Société française de phlébologie avec le soutien des Laboratoires Servier.
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