LES INFECTIONS nosocomiales représentent une hantise pour tous ceux qui sont confrontés au risque chirurgical : chirurgiens, gynécologues-accoucheurs, anesthésistes. «Il était donc normal que l'ASSPRO, qui regroupe près des deux tiers des praticiens entrant dans une catégorie, organise en colloque sur ce thème, souligne le Dr Watrelot. Pour faire le tour de cette question, l'ASSPRO a réuni les compétences de nombreux spécialistes et militaires, grâce à un partenariat conclu avec la prestigieuse et dynamique Société française de médecine des Armées.»
Tous les aspects devaient être abordés au cours de la journée : conséquences des nouvelles définitions, les infections nosocomiales et les infections associées aux soins en ville (fréquence, gravité), le bilan du signalement, la surveillance et le contrôle des résistances, les thèmes d'actualités et, bien sûr, les aspects médico-légaux... Sans oublier des éclairages particuliers apportés par un chirurgien, par un réanimateur, par un expert infectiologue. «L'ASSPRO reconnaît les spécificités de chaque discipline et, d'ailleurs, nous organisons régulièrement des réunions qui ne s'adressent qu'aux chirurgiens, aux accoucheurs ou aux anesthésistes. Mais, au-delà des ces spécificités, nous organisons tous les deux ans une réunion traitant d'un thème qui concerne tous les adhérents: il y a deux ans, c'était la loi Kouchner sur les droits des patients. Cette année, c'est naturellement que nous avons choisi les infections associées aux soins car ce problème de santé publique va de pair avec une menace medico-légale croissante pour tous les praticiens réalisant des actes techniques», conclut le Dr A. Watrelot.
(1) Journée présidée par le médecin général Michel Meyran et le Dr A. Watrelot.
(2) Président de l'ASSPRO.
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