PRÈS DE 500 millions de personnes dans le monde, soit un adulte sur dix, souffrent d'insuffisance rénale chronique. Si les causes principales de cette affection, que sont l'hypertension et le diabète, ont été clairement identifiées, la maladie reste sous-diagnostiquée et expose les malades à des conséquences graves, entre autres : l'infarctus du myocarde, les maladies coronariennes et les accidents vasculaires cérébraux.
Il est bien connu que l'espérance de vie de ces patients est inférieure. Dans les pays développés, le nombre de personnes qui auront besoin d'une dialyse ou d'une greffe rénale devrait doubler au cours de la prochaine décennie, en raison notamment de l'augmentation très importante de l'incidence du diabète et de l'hypertension, et du vieillissement de la population. La majorité des personnes vivant dans les pays en développement ne peuvent bénéficier de la dialyse ou d'une transplantation pour des raisons économiques. En Inde, seulement 10 % des patients qui ont besoin d'un traitement de suppléance rénale peuvent être traités.
Trois millions de personnes.
En France, l'insuffisance rénale touche environ 3 millions de personnes, 35 000 sont actuellement dialysées et plus de 25 000 ont un greffon rénal. Parmi les 7 500 patients qui commencent la dialyse chaque année, 35 % n'ont pas bénéficié à temps d'une prise en charge néphrologique. Un dépistage précoce de ces maladies, notamment chez les patients à risque, pourrait empêcher le patient d'arriver au stade de l'insuffisance rénale, puisqu'il est possible d'en ralentir la progression avec un traitement adéquat et des règles hygiéno-diététiques.
Afin de mieux faire connaître cette affection, a été créée la Journée mondiale du rein ou Kidney Day, organisée dans plus de 45 pays par la Société internationale de néphrologie et la Fédération internationale des fondations du rein. Encore peu connue en France, cette manifestation a pour objet de sensibiliser l'opinion publique à la maladie rénale chronique et à l'importance de sa prévention.
A l'occasion de la 2e édition de la Journée mondiale du rein, le 8 mars dernier, Amgen a choisi de sensibiliser l'opinion et d'accroître l'information autour de l'insuffisance rénale chronique. Dans le cadre de cette mission pédagogique, en collaboration avec les Prs Canaud et Rottembourg, Amgen France diffuse trois ouvrages d'aide à la compréhension et à la gestion quotidienne de la maladie rénale par les patients, leurs médecins et leurs proches.
La rédaction de deux ouvrages.
Le Pr Bernard Canaud, chef du service de néphrologie de l'hôpital Lapeyronie (Montpellier) a participé à un groupe de travail. Recueil complet et pédagogique « Le rein dans tous ses états, comprendre pour mieux vivre » permet de répondre à toutes les interrogations du patient sur sa maladie et apporte des conseils pour mieux appréhender cette pathologie chronique au quotidien.
Le Pr Jacques Rottembourg, néphrologue à l'hôpital la Pitié-Salpêtrière et au centre Suzanne-Levy, à Paris, a conçu une brochure intitulée « Dialyse et vacances ». Partant du constat simple qu'il n'existe pas de document officiel donnant le mode d'emploi pour qu'un dialysé puisse partir sereinement en vacances, le Pr Rottembourg et son équipe ont réalisé un mémo précis, pratique et facile d'utilisation. Il récapitule l'ensemble des démarches administratives à effectuer avant les vacances. Ces publications s'inscrivent dans une plate-forme de services plus large, créée à l'attention des néphrologues et de leurs patients.
Enfin, pionnier dans le domaine de la biotechnologie, Amgen joue un rôle important dans deux complications graves de la maladie rénale chronique : l'anémie, avec Aranesp ; les troubles du métabolisme minéral et osseux avec Mimpara.
Conférence de presse à laquelle participaient : G. Marrache (président d'Amgen France), J. Rottembourg, R. Volle (président de la Fnair, Fédération nationale d'aide aux insuffisants rénaux) et Y. Caillé (directrice générale de la Fondation Greffe de vie).
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