Le Havrais a pris en exemple le corps médical pour expliquer dans quelle mesure, demain, le choix d’une immigration proportionnée « sera une partie nécessaire de notre prospérité ». « Nous aurons comme c’est le cas aujourd’hui besoin de médecins étrangers. Il se trouve que, quand vous allez dans les hôpitaux publics, ou même d’ailleurs en médecine de ville, vous voyez un certain nombre de médecins étrangers. Et vous êtes assez heureux qu’ils soient là ! »

Poussant sa logique jusqu’au bout, quitte à étriller les partisans d’une fermeture des frontières et du repliement identitaire, Édouard Philippe a conclu : « Je n’ai jamais vu personne, y compris parmi les démagogues obsessionnels du grand remplacement, expliquer que surtout, ce qui serait bien, c’est que [les médecins étrangers] se barrent, qu’ils ne soient pas là. Ce n’est pas vrai. »