Les génériques ont révélé les lignes de fracture au sein des médecins. Les généralistes ont plus facilement adopté les génériques à l’inverse des spécialistes qui ont témoigné d’une forte résistance. Pour ces derniers, c’est un moyen de conserver ou d’attirer une patientèle exigeante, « d’affirmer ou de reproduire la hiérarchie médicale », souligne Etienne Nouguez. Chez les patients, un même front du refus des génériques réunit les consultants des « beaux quartiers » et ceux détenteurs de la CMU. Faut-il parler de paradoxe ? Sûrement pas, analyse l’auteur. Dans le XVIe arrondissement de Paris, c’est un moyen de se distinguer. Les génériques sont pour les autres. Pour les bénéficiaires de la CMU, le rejet des génériques se nourrit de la crainte d’être traités comme des « sous-patients, condamnés à recevoir des sous-médicaments ». Faut-il alors parler de médecine à deux vitesses ?
Les génériques refusés par les médecins spécialistes
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Publié le 08/02/2018
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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