Classique
Scott Ross avait su, par une approche à la fois très professionnelle et chaleureuse, rendre plus familières les musiques écrites pour le clavecin à un public qui ne les connaissait que par l’appropriation que s’en étaient faite les pianistes. Domenico Scarlatti aura été sa plus belle victoire ! Il n’a fait qu’une bouchée des 555 Sonates du compositeur napolitain, jamais encore enregistrées intégralement. Cela en un an et sur quatre clavecins différents, en fonction du style et de la période de composition, ainsi que sur un orgue. Ce monument paru chez Erato en 1988 est réédité sur 34 CD pour le 25e anniversaire de la mort du claveciniste, dans une présentation plus économique qu’à sa sortie, à un prix qui est presque un cadeau (Erato/Warner Classics).
Pour mieux connaître ce singulier interprète, on recommande également l’acquisition du DVD « Scott Ross, playing and teaching » (Harmonia Mundi), reflet de l’émission d’Arte « Les Leçons particulières de musique ». Filmé par Jacques Renard en 1989, quelques mois avant sa disparition, le musicien, très malade et affaibli, enseigne Bach, Couperin et Rameau à deux élèves aujourd’hui devenus des maîtres, Nicolau de Figueiredo et Alessandro de Marchi. Il donne aussi un concert dans une église. Et on le voit à la Villa Médicis de Rome. On y découvre le plus exquis, le plus intransigeant et le plus regretté interprète de son temps. Mais aussi un homme bien connu pour certains choix provocateurs et qui, ne pratiquant pas la langue de bois, n’hésite pas à dire, pas toujours positivement, ce qu’il pense de certains de ses collègues. Glenn Gould notamment, dont il critique vertement la façon d’articuler la musique de Bach. Et Wanda Landowska, à qui il reprochait ses choix d’instruments.
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