Ce spectacle bref émeut et passionne. En scène, une jeune femme aux dons multiples, élevée dans une famille où l’on aimait la musique et les arts, mais qui, à l’âge de 14 ans, a perdu l’audition par suite d’une disparition de cellules. Elle interloquait ses proches, mais personne ne se rendait compte du problème. Isabelle Fruchart n’a obtenu un diagnostic qu’à 26 ans et a attendu 37 ans pour être appareillée. Elle raconte, dans « Journal de ma nouvelle oreille », le long chemin, par paliers, qu’elle a dû suivre, pour recouvrer l’audition.
Un texte sincère, précis, scientifique, truffé de notations cocasses de faits et de sentiments. Ce témoignage très bien écrit a intéressé Zabou Breitman, qui en signe une adaptation allègre et fidèle. Elle dirige Isabelle Fruchart, qui est comédienne mais aussi auteur.
Le public est immédiatement saisi par le charme et la grâce de la jeune femme. Dans un décor harmonieux, un mur de vigne vierge, elle surgit. Une première scène – à découvrir –, elle joue avec un partenaire présent/absent… Charlot ! N’en disons pas plus.
Puis vient le récit, qui se fait sans autre appui que la parole, ou presque. Dans une petite robe fleurie qui met en valeur sa silhouette frêle, Isabelle Fruchart, très joli visage aux traits fins, encadré de cheveux blonds, courts et lisses, regard ferme, possède un charme irrésistible. Une présence magique.
Le public est fasciné, les médecins seront très attentifs à ce trajet. C’est plein d’esprit, très drôle le plus souvent. Et c’est du théâtre ! À voir absolument.
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