POUR LA 4e fois, Gérard Depardieu revêt le pantalon rayé d’Obélix, en compagnie d’Édouard Baer, qui succède avec esprit à Christian Clavier et Clovis Cornillac dans le rôle d’Astérix. Plusieurs producteurs étaient sur les rangs pour donner vie une nouvelle fois aux héros de Goscinny et Uderzo. Les ayants droit ont choisi Olivier Delbosc et Marc Missonnier et le réalisateur Laurent Tirard, fort du succès du « Petit Nicolas », auquel Anne Goscinny avait participé en tant que scénariste. En prime, la 3D relief.
Fasciné par les Anglais, Tirard a choisi de s’inspirer d’« Astérix chez les Bretons » mais aussi d’« Astérix et les Normands », pour profiter de ces savoureux envahisseurs prêts à tout pour connaître la peur. Et pour pimenter le récit, on y a ajouté d’importants personnages féminins.
Le réalisateur et son coscénariste, Grégoire Vigneron, n’ont pas manqué d’ambition, pour évoquer la sexualité, le couple, ce que signifient aujourd’hui les notions d’invasion ou de barbares. Mais, bien sûr, ce sont les gags que l’on attend. Et ils sont là. Hélas, guère surprenants pour ceux, nombreux, qui connaissent bien les BD. Comme si les préoccupations techniques, la 3D, les précieux décors, naturels ou fabriqués à grands frais, et les nombreux figurants avaient un peu asséché l’inspiration proprement cinématographique.
Restent de savoureux comédiens. Moins Catherine Deneuve, pas très bien servie par son rôle de reine des Bretons et empesée, que les autres acteurs qui tournent autour du duo principal. En particulier Guillaume Galienne et Valérie Lemercier, qui jouent avec les caricatures que représentent leurs personnages. Et aussi Fabrice Luchini, un César qui ne pouvait qu’être impérial, Vincent Lacoste, ado moderne comme dans « les Beaux Gosses », la piquante ex-Miss Météo Charlotte Le Bon ou Bouli Lanners en Grossebaf. Sans oublier les BB Brunes, qui font une apparition.
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