Fille et femme de médecin, Paule Constant a écrit avec « la Cécité des rivières » (l’onchocercose), « un véritable adieu à l’Afrique », qu’elle a bien connue, pierre angulaire d’une œuvre couronnée par le Grand Prix du Roman de l’Académie française (« White Spirit », 1990) et le prix Goncourt (« Confidence pour confidence », en 1998). Le roman raconte le périple de deux jours d’un prix Nobel de médecine français, dans le cadre d’un voyage présidentiel, du Cameroun en Centrafrique. Flanqué d’une reporter pétrie d’idées reçues, l’éminent médecin, plutôt suffisant, s’arrête à Petit-Baboua, l’hôpital de brousse où il a vécu auprès de son père, médecin militaire, cinquante ans auparavant. Les souvenirs des années passées auprès d’un père brutal et dépressif se heurtent aux a priori de la jeune journaliste et à la réalité africaine actuelle, les anciens colonisateurs remplacés par de nouveaux « payeurs ». Un retour aux sources et un retour sur soi. (Gallimard, 178 p., 18 €)
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