PARIS
Depuis la destruction du phare d’Alexandrie par un tremblement de terre en 1303, les phares et leurs gardiens ont toujours gardé un aspect mythique. Ils ne sont plus habités depuis la généralisation du GPS et 150 d’entre eux vont être ouverts au public. Au musée de la Marine, 650 objets relatent leur histoire, la solitude des « allumeurs de feux » entre terre et mer, l’imaginaire qu’ils ont développés et la place prépondérante de Paris dans cette industrie au XIXe siècle.
Le premier phare de France est celui de Cordouan, construit à l’entrée de la Gironde en 1584, suivi un siècle plus tard par les tours de feux dans les fortifications de Vauban. Fresnel révolutionne le phare au début du XIXe siècle avec sa « lentille à échelon », dont la surface, découpée en fines sections, permet, pour un éclairage identique, une réduction de son volume. Tous les pays l’adoptent. Dans la foulée, une cinquantaine de grands phares sont mis en chantier avec une architecture spécifique, certains nécessitant des prouesses techniques. Paris devient la capitale scientifique et technologique des phares, même quand il s’agit de les adapter à l’électricité.
Musée national de la Marine (17, place du Trocadéro, 16e, www.musee-marine.fr), lundi, mercredi, jeudi, vendredi de 11 à 18 heures, samedi et dimanche de 11 à 19 heures. Jusqu’au 4 novembre 2012
José María Sert, le Titan à l’œuvre
Le Petit Palais évoque le travail monumental et « baroque moderne » du peintre espagnol (1874-1945) en 120 œuvres, des panneaux, des esquisses, des photographies pour cet artiste international ayant rencontré dès ses débuts un très grand succès. À son arrivée en Paris en 1899, Sert expose au Pavillon de l’Art Nouveau et reçoit la commande de la décoration de la cathédrale de Vic, dans le pays catalan. Ce sera paradoxalement son premier et dernier chantier, car, entre-temps, elle aura brûlé. Il épouse Misia Godebska, modèle des peintres d’avant-garde, se lie avec Diaghilev et collabore aux Ballets russes, avec Paul Claudel, dont il illustre « le Soulier de satin », reçoit la commande pour un salon de hôtel Waldorf Astoria à New York puis du Rockefeller Center et participe à la décoration du Palais des Nations, à Genève. Il adhère au franquisme en 1937 et meurt en ayant livré son 3e décor de la cathédrale de Vic, « la Danse de la mort ».
Petit Palais (tél. 01.53.43.40.00, www.petitpalais.paris.fr), du mardi au dimanche de 10 à 18 heures, le jeudi jusqu’à 20 heures. Jusqu’au 5 août.
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