Art
Peintre, sculpteur, vidéaste, Martial Raysse, né en 1936, débute à Nice dans les années 1960 avec les Nouveaux Réalistes, Ben, Armand, Yves Klein. Leur but, rompre avec l’abstraction. Leur inspiration, la société de consommation. « Les Prisunic sont les nouveaux musées de l’art moderne », proclame l’artiste. Il est alors un des promoteurs du pop art en France, associant dans ses peintures néons et films, avec pour sujet l’univers domestique moderne et la femme, souvent sur la plage ou au visage découpé en carrés ré-assemblés de manière aléatoire.
Avec le succès, Martial Raysse s’installe à Los Angeles, avant de rentrer en France en 1968 pour vivre dans une communauté hippie. Rupture radicale avec son style et ses marchands. Il assemble des objets de rebut, expérimente le dessin sous psychotrope et s’inspire de références mythologiques et littéraires autour de thèmes bucoliques.
Dans les vingt dernières années, il s’attache à une peinture figurative, monumentale, pour illustrer la diversité et les paradoxes de l’humanité, parfois sur un mode carnavalesque.
Ce parcours si divers se veut une réflexion profonde sur la peinture, avec le but de s’inscrire dans son histoire.
Centre Pompidou (tél. 01.44.78.12.33, www.centrepompidou.fr ), tous les jours, sauf le mardi, de 11 à 21 heures, le jeudi jusqu’à 23 heures. Jusqu’au 22 septembre.
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