Dès sa thèse sur Caravage, Robert Longhi voit en lui le premier peintre de l’école moderne. Il poursuit ses travaux sur les suiveurs de l’artiste, les caravagesques, ceux qui reprennent ses thèmes (Judith, le couronnement d’épines) ou sa représentation naturaliste, ses figures grandeurs natures et son fameux clair obscur. En Italie, on retrouve Manfredi, Saraceni, Mattia Preti, Ribera à Naples, Stomer aux Pays-Bas, Borgiani en Espagne.
Longhi redécouvre les fresques de Giotto à Assise, l’espace approfondi, l’individualité des personnages et le sens de la narration. Ses recherches portent aussi sur le début de la Renaissance à Florence, entre 1420 et 1450, avec Masolino, qui poursuit le gothique international, et Masaccio, novateur qui construit l’espace et relate l’émotion humaine. Il y a aussi Piero de la Francesca (1412-1492), fondateur du colorisme moderne, avec ses perspectives, sa palette douce et sa lumière cristalline.
Roberto Longhi définit aussi le premier le style de l’école de Ferrare avec Cosme Tura, ses figures tourmentées et ses motifs riches de symboles. Et aussi le Corrège, évoqué dans son « Histoire de la peinture vénitienne ». Auteur prolixe et doué d’une grande mémoire visuelle, il authentifie, rapproche Preti de Cézanne et collectionne les tableaux au sein de sa Fondation, qui en possède 250. Ils sont dans l’exposition, avec d’autres prêts européens.
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