Vicky Knight, 23 ans, a été grièvement brûlée lorsqu'elle avait 8 ans. Aujourd'hui assistante médicale dans l'hôpital londonien où elle a été traitée, elle a réalisé une vidéo dans laquelle elle raconte ses expériences et qu'elle montre aux enfants pour leur parler de tolérance. Ainsi a-t-elle été repérée par la réalisatrice néerlandaise Sacha Polak, qui allait tourner son premier film en langue anglaise, « Dirty God », sur une femme brûlée à l'acide par son ex – les attaques à l'acide seraient de plus en plus nombreuses au Royaume-Uni. Elle voulait une actrice qui ait vécu un drame similaire et a choisi Vicky. Laquelle dit que le film lui a, d'une certaine manière, sauvé la vie : « Sacha et Marleen (la productrice) m'ont fait comprendre que je ne me résume pas à mes cicatrices ». Dans le film, Jade, le visage à moitié brûlé et une petite fille de 2 ans, doit réapprendre à vivre, à aimer.
Dans « le Daim », Quentin Dupieux, cinéaste à l'humour très décalé voire absurde (« Rubber », « Au poste ! »), fait de Jean Dujardin un quadra au bout du rouleau quasiment possédé par son nouveau blouson en daim à franges, jusqu'à la folie meurtrière. Le réalisateur affirme que c'est son premier film réaliste, sans ses « trucages habituels », pour montrer la folie en face.
« Nevada », premier film de Laure de Clermont-Tonnerre, produit par Robert Redford et qui se passe dans l'État du même nom, évoque la réhabilitation des détenus (ici Matthias Schoenaerts) par le dressage d'animaux sauvages ; une réflexion sur la seconde chance pour laquelle la réalisatrice a elle-même enquêté dans les prisons américaines.
Du côté britannique, des biopics : « Tolkien », de Dome Karukosi, avec Nicolas Hoult, évoque la jeunesse et les inspirations de l'auteur du « Seigneur des anneaux », au début du XXe siècle ; « Noureev », de Ralph Fiennes, met en scène un jeune danseur ukrainien Oleg Ivenko dans le rôle de Noureev, le film étant centré sur le spectaculaire passage à l'Ouest de ce dernier en 1961 (« le Quotidien » de lundi).
Et encore, une romance contrariée dans « Mon étoile solaire », de Ry Russo-Young d'après un best-seller de Nicola Yoon, celle d'une jeune femme d'origine jamaïcaine sur le point d'être expulsée des États-Unis ; et une famille portugaise en difficulté dans « Contre son cœur », de Teresa Villaverde, dont le Centre Pompidou propose une rétrospective jusqu'au 1er juillet.
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