Des pistes en recherche

Publié le 28/03/2013
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- Acide folique

Une récente étude norvégienne publiée dans le JAMA a mis en évidence que l’acide folique pris en périconceptionnel (4 semaines avant la grossesse et les 8 premières semaines) diminue de 40 % le risque de trouble du spectre autistique. La supplémentation en folates est déjà préconisée au même terme en prévention de la spina bifida.

JAMA, 13/02/2013

- Les récepteurs au glutamate et au GABA

Les deux voies de recherche reposent sur la même hypothèse synaptique : celle d’un déséquilibre au niveau cérébral entre la neurotransmision excitatrice (exagérée) médiée par les récepteurs au glutamate et la neurotransmission inhibitrice (diminuée) médiée par les récepteurs GABA. Les résultats prometteurs dans le syndrome de l’X fragile font envisager une extrapolation aux troubles autistiques idiopathiques.

Un inhibiteur d’un récepteur au glutamate (récepteur mGluR5) a amélioré le retrait social dans une petite étude chez 30 patients atteints du syndrome de l’X fragile avec syndrome autistique.*

Un agoniste GABA-B (molécule STX209) a amélioré le retrait social dans une petite étude croisée chez 63 patients atteints de syndrome de l’X fragile. Un essai de phase IIb est en cours pour les troubles du spectre autistique.**

*Science Translational Medicine, 16/12/11*. Nature Medicine, 2012;18:840

*Science Translational Medicine, 19 septembre 2012

- Ocytocine

Une petite étude française sur 13 sujets ayant un syndrome d’Asperger (autisme de « haut niveau ») a montré que l’ocytocine par voie nasale a amélioré la qualité des interactions sociales.

PNAS, juillet 2010.

- Diurétique

Le bumétamide (Burinex) a diminué la sévérité des troubles autistiques chez les trois quarts des 60 enfants autistes et Asperger inclus dans une étude française. Le diurétique agirait en diminuant la concentration de chlore intracellulaire au niveau cérébral.

Transl Psychiatry, publié le 11/12/2012

- N acétylcystéine

L’irritabilité et les comportements répétitifs et stéréotypés ont été diminués chez des enfants autistes après un traitement de 12 semaines par de la N-acétylcystéine.

Biological Psychiatry, 01/06/2012.


Source : Le Quotidien du Médecin: 9230