Floue, mal anticipée, injuste, discriminatoire… La réforme des études de santé inquiète les étudiants. Invité lors d’un Live chat du « Quotidien », le Pr Patrice Diot, président de la Conférence des doyens des facultés de médecine, a tenté de répondre aux critiques sur ce vaste chantier qui concerne les premier et deuxième cycles des études de médecine.
Il a notamment justifié le choix d’introduire un examen oral en première année, « une attente forte des étudiants et de leurs familles dans l’ancienne PACES », avec l’objectif de diversifier les profils des futurs médecins.
Selon lui, la réforme répond à la demande de former davantage de professionnels de santé. « Ce sont 20 % d'étudiants supplémentaires qui sont entrés cette année dans les études médicales », assure-t-il. Pour autant, « le nombre de places n'est pas indéfiniment extensible, et il y aura malheureusement toujours des déçus ».
Le Pr Diot est revenu sur la souffrance des étudiants en médecine. Pas de nouvelle mesure à venir, mais il a rappelé que des commissions d’accompagnement avaient été mises en place, et que des psychologues avaient été affectés en renfort dans les universités.
Le président de la Conférence des doyens a rappelé que le respect du temps de travail des internes (48 heures par semaine) était une obligation légale. « Des suspensions d'agrément ont été prononcées et doivent être prononcées quand la loi n'est pas respectée, ou lorsque des situations de maltraitances sont avérées », assure le Pr Diot.
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