La plainte contre X pour homicide involontaire déposée par les proches d'un septuagénaire landais, décédé en février d'un arrêt cardio-respiratoire 12 jours après une première injection de vaccin Pfizer/BioNTech, a été classée sans suite, a indiqué ce vendredi le parquet de Dax.
Dans un communiqué, le procureur de la République Rodolphe Jarry explique qu'il ressort des éléments de la procédure et de l'analyse du dossier médical de cet homme, âgé de 75 ans et domicilié à Capbreton, que la vaccination intervenue 12 jours avant le décès apparaît comme une « coïncidence chronologique ».
Il a été établi « que la période post-vaccination chez la personne décédée ne correspondait nullement au tableau clinique qui a pu être observé chez certaines personnes ayant présenté des thromboses veineuses », poursuit le communiqué. Selon cette source, l'homme ne s'était plaint d'aucun problème particulier après sa vaccination le 3 février, « hormis quelques maux de ventre » le 14 février.
Inanimé
Le 15, un ami l'avait trouvé inanimé dans sa propriété alors qu'il était manifestement en train de jardiner. Le médecin urgentiste qui a délivré le certificat de décès, a précisé aux enquêteurs que « compte tenu de l'âge de l’intéressé et de ce qu'il effectuait des travaux de jardinage qui nécessitent un effort conséquent, la cause la plus probable du décès était un infarctus ».
Dans sa plainte déposée à Dax en avril, la famille souhaitait que le corps du défunt, un homme présenté comme très actif et n'ayant « aucun antécédent médical », soit exhumé et qu'une autopsie menée afin de pouvoir expliquer la cause de son décès.
« Mon cabinet Grand Est », trait d’union entre générations de médecins pour faciliter l’installation en libéral
Dr Agathe Scemama : « Je ne peux presque plus me passer de l’IA vocale »
Quand l’IA vocale assiste les médecins
Mayotte : SOS Médecins envoie une première salve de volontaires et quatre tonnes de matériel