Aujourd’hui, il est beaucoup de familles où, lorsque la mère, l’enfant, voire même le père est malade, on n’hésite pas à faire appel à une doctoresse. Elle soigne et guérit avec plus de soin, de dévouement, sinon plus de science que tout autre médecin.
Cependant, nul n’avait encore songé que l’on put demander une femme pour assister, en qualité de médecin à un duel. C’est ce qui vient de se passer en Allemagne. Il y a quelques jours, en effet, à Berlin, un duel au sabre eut lieu entre deux étudiants ; une doctoresse était là qui surveillait les coups et pansait les blessures.
(La Fronde, décembre 1900)
Dans le rapport de M. Petit de Julleville au ministre de l’Instruction Publique sur la dernière année scolaire, le féminisme tient une place importante. Seule la théologie paraît n’offrir aucun attrait au sexe aimable dont les préférences vont à la médecine. La Faculté de médecine ne compte, en effet, pas moins de 120 étudiantes dont 29 Françaises et 100 étrangères, ainsi réparties : 91 Russes, 5 Roumaines, 2 Allemandes ; 1 Suissesse et 1 Anglaise.
20 femmes convoitent les lauriers décernés par l’École de pharmacie : dix-neuf sont françaises et une seule étrangère.
(Le Figaro, décembre 1900)
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