Fin octobre, l’Agence nationale du développement professionnel continu (ANDPC) a fait savoir à demi-mot que les médecins remplaçants n’auraient plus accès aux prises en charge DPC. Jusqu'alors, une tolérance était appliquée pour les remplaçants thésés, à condition qu’ils aient exercé au moins 45 jours dans l’année. Mais, à l’occasion d’une mise à jour informatique, l’ANDPC a décidé de serrer la vis et d’exclure tous ces praticiens. Selon l’agence, cette souplesse « n’était conforme ni au droit conventionnel ni aux textes réglementaires sur le DPC », citant le Code la santé publique, qui précise que seuls les professionnels de santé conventionnés peuvent prétendre à ce financement. Une « exclusion soudaine et arbitraire », dénonce ReAGJIR, le syndicat représentatif des jeunes généralistes, de concert avec le Collège de la médecine générale (CMG). Ils rappellent que, si les remplaçants ne signent pas la convention médicale, ils s’y conforment tout de même de facto. D’autant plus que la formation continue est une obligation légale. « Cette décision d’exclure les remplaçants du jour au lendemain du DPC est une discrimination injuste et dangereuse qui nuit au maintien des connaissances indispensables à la pratique de la profession », s’insurgent le CMG et ReAGJIR.
L'émotion de la semaine
Les remplaçants privés de formation
Publié le 05/11/2021
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Source : Le Quotidien du médecin