Il avait été élu député… avec 24 voix d'écart aux législatives de juin dernier. L'urgentiste Thomas Mesnier, dont l'élection a ensuite été annulée par le Conseil constitutionnel, a franchi dimanche dernier le premier tour au coude à coude avec son adversaire de l'union de la gauche. Les électeurs de cette législative partielle, dans la première circonscription de Charente, ont mis cette fois le porte-parole d'Horizons – parti d'Édouard Philippe – en ballottage favorable avec 42 voix d'avance sur le représentant de la Nupes, l'Insoumis René Pilato. Le scrutin a été marqué par une participation très faible (28,76 %). La clé du deuxième tour résidera dans le report des voix du RN qui a réuni 14,8 % des voix.
Rapporteur général du projet de loi Sécu (PLFSS) sous la précédente législature, le Dr Mesnier s'est à nouveau investi sur les questions de santé dans les premiers mois de son second mandat. Juste avant que son élection ne soit invalidée, il avait travaillé avec son groupe parlementaire sur une proposition de loi pour améliorer l'accès aux soins. Elle prévoit l'obligation pour tous les médecins de participer au SAS, cette plateforme universelle de réponse aux soins urgents et non programmés.