Le placenta entame sa formation dès les tout premiers stades de la vie embryonnaire. Cette découverte faite par une équipe de l'institut Francis Crick (université de Cambridge) est un signal supplémentaire de l'importance du développement normal du placenta, mais aussi une piste d'amélioration pour les techniques d'assistance médicale à la procréation (AMP).
Selon les travaux britanniques publiés dans « Nature », menés sur des embryons humains obtenus in vitro, c'est après les premières mitoses que quelques cellules commencent à s'agréger, ce qui provoque une cascade d'événements moléculaires à l'origine du développement placentaire. Un sous-groupe de cellules change ensuite de forme et se polarise pour devenir des cellules progénitrices de placenta. Les malformations du placenta figurent en effet parmi les premières causes de non-réussite lors d'une AMP.
Claudia Gerri et al, Nature, 2020, doi.org/10.1038/s41586-020-2759-x