Le Regroupement autonome des généralistes jeunes installés et remplaçants (ReAGJIR), présidé par le Dr Laure Dominjon réunit son congrès les 3 et 4 juin à Orléans. Cette généraliste de 31 ans, aux manettes du syndicat depuis 2019, entend faire bouger les lignes pour favoriser l’installation et l'épanouissement de la nouvelle génération, en s’appuyant sur les territoires et l’exercice coordonné. « La majorité des jeunes médecins sont à la recherche de travail en équipe », souligne-t-elle. Une pratique interpro qui permet aussi de « dégager du temps médical et améliorer le parcours patient ». Le congrès devrait permettre de populariser et valoriser les initiatives locales amorcées pendant la crise. « L’installation des jeunes doit s’intégrer dans un projet global de dynamisation des territoires, avec des loisirs, un travail pour le conjoint, des écoles… », insiste-t-elle.
Ces rencontres nationales de REAGJIR plancheront aussi sur la pleine reconnaissance du « statut » de médecin remplaçant. « Nous attendons qu'il soit intégré à part entière à la convention médicale », espère Laure Dominjon. Une requête ancienne d’autant plus d’actualité que des inégalités de rémunération subsistent entre installés et remplaçants dans les centres de vaccination Covid. « Il va falloir comprendre que le remplaçant est un médecin à part entière, qui participe pleinement au système de soin ».