L’Association nationale des étudiants en médecine de France (ANEMF) a dévoilé, la semaine dernière, une enquête de grande ampleur qui démontre l’étendue des violences sexistes et sexuelles à l’hôpital (lors des stages) mais aussi dans le cadre de leur vie universitaire. Menée auprès de 4 500 étudiants de la 2e année à la 6e année de médecine, cette étude révèle que 30 % des carabins déclarent avoir été victimes de harcèlement sexuel au cours de leur formation hospitalière (38,4 % des femmes). Et 6 % des étudiantes ont subi une agression sexuelle en milieu hospitalier. Près de 9 actes de harcèlement subis sur 10 ont été perpétrés par un supérieur hiérarchique (PU-PH, PH, CCA, interne, chef de service). Ces violences qui « impactent durement la santé mentale des étudiants » restent très peu signalées. L’ANEMF, qui lutte contre leur banalisation, engage les jeunes à briser « ensemble » l’omerta et réclame une tolérance zéro.
L’ANEMF s’attaque aux violences sexistes et sexuelles chez les étudiants
Publié le 26/03/2021
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Source : Le Quotidien du médecin