« Afin d’éviter le gaspillage des médicaments (...) la délivrance de certains médicaments en officine peut se faire à l’unité », expose la loi du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire. Une loi qui a fait entrer, par la petite porte, la dispensation à l’unité après des années de controverse. En attendant la publication des décrets d'application, l’Académie de pharmacie émet des réserves sur ce mode de conditionnement. « Ne risque-t-on pas de mettre en danger la sécurité du patient ? », s’interroge-t-elle, pointant les risques d’erreurs de comptage, de traçabilité et de stabilité des formes galéniques. Elle recommande la mise en place d’une expérimentation pilote et sur quelques spécialités (antidiabétiques, corticoïdes, antibiotiques...). Populaire outre-Atlantique, la dispensation à l’unité est censée offrir un conditionnement strictement adapté à la posologie pour lutter – entre autres – contre l’antibiorésistance et l’automédication. La dispensation à l’unité entrera en vigueur, au plus tard, le 1er janvier 2022.
L’Académie de pharmacie réservée sur la dispensation à l’unité
Publié le 07/05/2021
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Source : Le Quotidien du médecin