Afin d'aider le grand public et la communauté médicale à s'y retrouver dans la jungle des applis et à intégrer les outils numériques dans les pratiques, la Haute Autorité de santé (HAS) a créé un système de classification selon leur finalité d'usage et leur capacité à agir avec ou sans intervention humaine. Elle compte 11 types de solutions numériques classés en 4 niveaux : le A (services support aux patients, aux aidants ou aux professionnels comme le DMP, la prise de rendez-vous en ligne) ; le B (information générale de l'utilisateur non personnalisée comme un site spécifique sur une pathologie) ; le C (aide à la prévention, au dépistage, au diagnostic, à l'observance, à la surveillance ou au traitement d'une pathologie comme l'audiodescription pour les non voyants ou la télésurveillance) ; le D (gestion autonome de la décision comme le pancréas artificiel ou défibrillateur cardiaque implanté avec une solution de télésurveillance). Cette grille a vocation à évoluer en précisant si la solution est un dispositif médical ou non, sa protection des données, son remboursement par l'Assurance-maladie.
La HAS classifie les solutions numériques en santé
Publié le 05/03/2021
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Source : Le Quotidien du médecin