Avec le recul des cinquante ans du Quotidien, diriez-vous qu’avec la crise pandémique, les médecins ont aujourd’hui pris le pas sur le pouvoir des politiques ?
La crise pandémique donne une dimension particulière à la relation entre les médecins et la puissance publique. Cette affaire, par son enjeu, confère un pouvoir exceptionnel aux médecins. J’estime pour ma part que ceux-ci l’exercent avec un sens remarquable de leurs responsabilités.