Convocations étalées, masques pour tous… Les pistes envisagées pour le concours de la Paces

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Publié le 21/04/2020
Salle d'examen

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Crédit photo : publicdomainpictures.net

L’épidémie de Covid-19 perturbe le déroulement des examens pour les étudiants et notamment dans les études de santé. La seconde partie du concours Paces et les épreuves classantes nationales (ECNi) ont notamment d’ores et déjà été repoussées.

Le concours pour l’entrée en deuxième année de médecine doit avoir lieu dans les différentes UFR à partir de la troisième semaine de juin. Mais depuis l’annonce de cette nouvelle date il y a maintenant un mois, les étudiants s’inquiètent de la faisabilité de l’organisation d’un tel concours d’ici un mois et demi. Dans une interview donnée ce lundi au Figaro Étudiant, le Pr Patrice Diot, président de la conférence des doyens des facultés de médecine, rassure et précise les modalités selon lesquelles pourraient se passer les examens.

Une rentrée décalée

Pour l’instant, il indique qu’aucun report supplémentaire n’est à l'ordre du jour. Selon les différents lieux prévus pour les concours, le nécessaire est fait pour s’assurer que les normes de distanciation pourront être respectées, explique-t-il, ajoutant qu’à certains endroits de nouveaux lieux « vont probablement devoir être trouvés ». Pour éviter « les files d’attente », les zones d’accès aux lieux d’examens seront aussi multipliées et les convocations étalées dans le temps. En plus de ces règles de distanciation, « nous sommes en train d’organiser les choses pour que tous les étudiants puissent passer le concours avec un masque et en pouvant se laver les mains avec du gel hydroalcoolique », précise-t-il.

Pour la tenue des ECNi, les inquiétudes et les problématiques logistiques sont moins grandes, l’examen réunissant moins d’étudiants en même temps. A priori, elles pourront donc se tenir comme annoncé du 6 au 8 juillet. En revanche, le Pr Diot souligne que le décalage de ces différents examens pourrait signifier une rentrée prochaine plus tardive que d’habitude, en tout cas dans certaines universités.


Source : lequotidiendumedecin.fr