Malgré ses effectifs en expansion, la faculté de médecine de Nantes est parvenue à maintenir une attention toute particulière à la qualité des stages. Ainsi, « pour absorber l’augmentation du numerus clausus », selon les termes du vice-doyen, Nantes a été la première faculté à proposer des stages temps-plein à ses étudiants. Un mois en cours, un mois en stage. « Nous avons été ravis de ce dispositif, car il met davantage les étudiants en situation d’immersion », rappelle l’enseignant. La constitution de binômes avec un interne a représenté également « un gain considérable ».
Mais, de l’avis de Bernard Planchon, « cette organisation arrive dorénavant à saturation ». « Nous allons devoir trouver des stages en dehors de l’hôpital. » Ce qui s’avère plus compliqué : il faut trouver des maîtres de stage notamment dans le cadre du stage en médecine générale, obligatoire durant le cursus de deuxième cycle.
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