Dans un courrier adressé à la ministre de l’Enseignement supérieur, le Collège national des généralistes enseignants (CNGE) dénonce la « paupérisation » de la filière universitaire de la discipline, « gravement en danger ». Ils reprochent à l’actuel gouvernement de ne pas respecter la loi HPST promulguée en juillet 2009 qui prévoyait la nomination annuelle de 20 professeurs, 30 maîtres de conférence et 50 chefs de clinique de médecine générale pendant 4 ans. « Le manque cruel de moyens est connu, la nécessité d’un rattrapage significatif est consensuelle », écrit le Pr Vincent Renard, président du CNGE. Or, la médecine générale demeure la seule spécialité dont les nominations ne sont pas décidées par les titulaires de leur propre discipline. Le CNGE réclame la création d’une sous-section autonome au sein du Conseil national des universités (CNU). Le Dr Matthieu Calafiore, président du Syndicat national des enseignants de médecine générale (SNEMG), juge la situation « effarante » : « La médecine générale ne compte que 124 postes d’enseignants à temps plein pour encadrer 13 288 internes tandis que les autres spécialités comptent 5 662 enseignants temps plein pour former également 13 000 internes».
L’exaspération des généralistes enseignants Abonné
Publié le 17/06/2013
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Source : Le Quotidien du Médecin: 9251
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