Face au départ programmé de nombreux praticiens, la télémédecine est une solution pour désenclaver les territoires isolés, selon l’Association nationale des étudiants en médecine de France (ANEMF). Fin 2012, seuls 500 médecins pratiquaient la télémédecine. Pourtant, de réelles opportunités existent. Dans le pacte de confiance à l’hôpital, 80 millions d’euros ont été débloqués pour développer des territoires de soins numériques. Les étudiants appellent les pouvoirs publics à passer de l’expérimentation à la généralisation des téléconsultations. L’ANEMF plaide pour la création d’un pôle intercommunal de santé (PICS). Trois types d’infrastructures équipés pour la télémédecine permettraient d’assurer la prise en charge des patients dans un bassin de population rural : les maisons de santé pluridisciplinaires, des centres de permanence périphériques et des véhicules de santé mobiles équipés de matériel médical. « Ce système permettrait la présence physique ou virtuelle sur tout le territoire de professionnels de l’ensemble des spécialités », affirme l’ANEMF, qui réclame la création d’une instance nationale de pilotage et un plan quinquennal de développement de la télémédecine.
La télémédecine contre les déserts
Les étudiants veulent accélérer Abonné
Publié le 04/04/2013
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Source : Le Quotidien du Médecin: 9231
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