La Conférence des doyens de médecine formule dix propositions de réforme des études de santé à destination des candidats à la présidentielle. Selon les patrons des UFR de médecine, il est aujourd'hui nécessaire de sortir du numerus clausus et de proposer une « régulation flexible » offrant des voies d'accès différentes aux études de santé, des passerelles facilitées, des parcours plus personnalisés, développant les doubles cursus (médecine-sciences).
Selon les doyens, il est également urgent d'ouvrir des voies parallèles aux épreuves classantes nationales (ECN), aujourd'hui trop cloisonnantes. Cette évolution permettrait de diversifier le profil des futurs médecins toujours très majoritairement issus de filières scientifiques. Les doyens proposent par ailleurs de systématiser la formation par la simulation et de mettre en place un portfolio afin d'encadrer la validation des acquis de compétence des futurs médecins. Ils préconisent l'assouplissement des reconversions en cours de carrière.
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