C’est l’un des paradoxes de cette étude. Les jeunes médecins qui souhaitent exercer dans le secteur privé sont environ la moitié à souhaiter un exercice mixte avec une base salariée et une part variable en fonction de l’activité contre 35 % qui souhaitent un exercice libéral pur et 8 % le salariat. Pourtant, ces mêmes praticiens sont 70 % à plébisciter... le secteur II.
« Il ya sans doute une fracture sur le paiement à l’acte qui ne semble plus la référence dominante », affirme Julien Lenglet. En revanche, la possibilité d’accéder aux honoraires libres reste une exigence forte.
L’enquête n’en dit pas plus sur les prétentions salariales des impétrants. « Les jeunes médecins n’ont aucune idée de ce qu’ils pourraient gagner et estiment à moitié moins les revenus auxquels ils peuvent aspirer. Nous n’avons pas exploité spécifiquement leurs réponses sur ce point précis », confie Julien Lenglet.
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