Les quatre SAMU de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) et la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) ont signé un contrat de service formalisant plusieurs engagements pour renforcer leur coordination en matière de régulation. Objectif principal : faire converger leurs systèmes d'information.
Pour y parvenir, la BSPP et les SAMU se sont accordés sur la mise en commun de données (flux d'appels, temps de décroché, dossiers traités) et d'informations patients. Ce partage doit permettre de réduire les interventions évitables des sapeurs-pompiers, estimées à 16 % de leur activité en 2018 (soit 68 000 sorties). Un comité de coordination des acteurs de la prise en charge des urgences va être créé sous la tutelle de l'agence régionale de santé (ARS) Île-de-France et de la Préfecture de police.
Mais le Dr Romain Hellmann, généraliste et coordinateur du projet à l'ARS, veut voir plus loin. « C'est un premier pas vers la mise en place d'une plateforme comme celle du 911 aux États-Unis qui répartit les appels en fonction de leur typologie », s'enthousiasme-t-il. Faut-il y voir un pas vers l'instauration d'un numéro unique d'urgences ? « Non, répond sans détour le Dr Hellmann, il faut y voir une amélioration globale du service aux patients, au-delà des couleurs bleu et rouge. »
À Paris, des médecins Padhue dans la rue pour dénoncer l’aberration de leur quotidien
Revalorisation des astreintes : les praticiens hospitaliers maintiennent la pression
Praticiens diplômés hors UE
Les Padhue à nouveau dans la rue
Investissement en santé : malgré l’urgence, pourquoi ça coince encore