Les hôpitaux ont besoin des cliniques qui assurent les urgences : tel est le message que les cinq intersyndicats de praticiens hospitaliers (PH) ont adressé aux trois députés qui les ont reçus pour discuter du projet de loi de santé, alors que les cliniques s’estiment marginalisées par ce texte. « On demande à ce que les cliniques ne soient pas exclues du service public hospitalier, raconte un médecin présent à la réunion. Mais on pose une condition : le tarif opposable doit être appliqué d’un bout à l’autre de la prise en charge lorsque le patient entre dans une clinique par les urgences ».
Trois autres sujets ont été abordés. L’intérim médical : les intersyndicats de PH sont opposés à la constitution d’un corps intérimaire, ils réclament des mesures sur l’attractivité. Les groupements hospitaliers de territoire : les intersyndicats demandent que les médecins soient associés à leur gouvernance, et qu’une CME commune les chapeaute. La confidentialité des données : Avenir hospitalier, la CMH, la CPH, l’INPH et le SNAM-HP demandent à ce que la loi la respecte strictement.
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