Le Syndicat national des praticiens hospitaliers anesthésistes réanimateurs élargi (SNPHAR-E) appelle une nouvelle fois les hôpitaux à respecter la limitation à 48 heures du temps de travail hebdomadaire des praticiens hospitaliers (PH), règle européenne applicable en France depuis la récente parution d’une circulaire, attendue de longue date.
650 euros par temps additionnel de jour
L’organisation réclame une meilleure rémunération des plages additionnelles de jour à hauteur de 650 euros net, calquée sur les tarifs de l’intérim médical hospitalier.
Tant que les établissements n’auront pas « ajusté » leurs effectifs à la nouvelle organisation hospitalière, les PH doivent refuser tout temps de travail additionnel, prône le syndicat.
Il propose également un nouveau mode de calcul du temps de travail, élaboré sur cinq plages de 24 heures (au lieu de quatre).
« À l’heure des restrictions budgétaires et du gel permanent de l’indice, il est temps de refuser cette dérive managériale qui se fonde sur la pratique du bénévolat forcé », conclut le SNPHAR-E.
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