Médecin, c’est le plus beau métier du monde. Soulager, guérir, sauver des vies. Quand l’humanité des uns les rend esclaves des autres…
Au nom de notre vocation, nous devons enchaîner gardes et astreintes sans oser se plaindre quand toutes les administrations sont aux 35 heures par semaine voire moins.
L’hôpital a plus d’administratifs que de vrais soignants. Directeurs divers, même culturel. Directeur de communication. Jardiniers (22 lorsque j’étais interne, moins maintenant 6 ou 7 peut-être)… Et 7 guides, par exemple engagés récemment en CDI au CHU d’Angers pour éviter que les gens se perdent (ce dont s’est félicité Le Courrier de l’Ouest)
Et le vrai travail est assuré par les internes corvéables à merci. Et des aides soignants et infirmières débordés. Quant aux patrons et aux praticiens hospitaliers, certains admirables ne sont pas plus gratifiés que d’autres absents qui laissent tout assumer aux internes.
J’adore mon métier. Mais il est rendu si ardu par des complications administratives.
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