LA CONFÉRENCE des présidents de CME (Conférences médicales d’établissement) de l’hospitalisation privée s’impatiente. Le décret censé donner leurs lettres de noblesses aux CME des cliniques n’a pas dépassé le stade de projet (c’est le cas de la plupart des textes d’application découlant de la loi Bachelot). Maintes fois remanié, le texte serait dans les tuyaux. Il laisse les médecins libéraux sur leur faim. « Le projet de décret ne va pas assez loin car il ne prévoit pas d’avis conforme de la CME et de la direction de l’établissement pour le choix des missions de service public et la politique médicale de l’établissement. La CME donnera son avis, mais un avis seulement consultatif », regrette le Dr Jean-Luc Baron, tout nouveau président de la Conférence. Autre déception, un financement des CME privées par l’assurance-maladie semble totalement exclu. « On s’oriente vers un financement mixte, venant des médecins et des établissements », expose le Dr Baron. Qui relève néanmoins une avancée, l’association de la CME au copilotage de la gestion des risques. « Le projet de décret reconnaît à la CME un rôle de management, commente le président de la Conférence des présidents de CME de l’hospitalisation privée. Les médecins s’investiront davantage dans la gestion des risques s’ils s’organisent eux-mêmes, par exemple pour déclarer les événements porteurs de risque, ou pour réaliser les revues de morbidité-mortalité. »
Revalorisation du rôle des CME en clinique
Le décret se fait attendre
Publié le 25/02/2010
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D. CH.
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Source : Le Quotidien du Médecin: 8717
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