Ceux qui croyaient à l’accord, ceux qui n’y croyaient pas. Dites ainsi, les choses paraissent claires. C’est un leurre. Car le dernier avenant conventionnel – le numéro 8, ces textes étant un peu les parfums Chanel de la profession – n’en finit pas de déchaîner les passions. Et de brouiller les pistes.
Chez les « pro », on est dans le classique : ils se recrutent du côté des syndicats signataires – CSMF, SML et MG France, bien identifiés. Dans le camp des opposants, ça se corse : à côté des organisations qui ont refusé de conclure un accord avec l’assurance-maladie (la FMF, Le BLOC), à côté des internes qui mobilisent leurs troupes, tourbillonne une nébuleuse issue des réseaux sociaux. Médecins pigeons, blogueurs, tweetos... tout un monde parallèle en pleine combustion. D’un clic, chacun pousse son coup de gueule, donne son avis sur tout. Et à coup de tweets et de retweets, les messages enflent, s’engouffrent dans toutes les boîtes à lettres, y compris celle du ministère, où ils touchent l’oreille de Marisol Touraine qui répond personnellement aux mécontents. Caisse de résonance assurée.
Mais qui êtes-vous, les mécontents ? Irez-vous manifester lundi prochain 12 novembre ? Un moyen d’exprimer son ras-le-bol assez classique mais qui permettrait peut-être de savoir enfin combien vous pesez.
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