EXPOSANT ses priorités d’action 2013 devant la presse, la CSMF a fermement argumenté en faveur de l’application de l’avenant 8 à la convention, un texte qui continue d’attiser les braises syndicales et professionnelles.
C’est par un plaidoyer méthodique que la CSMF a répondu à tous les pourfendeurs de l’avenant 8, ceux qui fournissent les rangs des médecins « pigeons » de l’UFML ou de la FMF (non-signataires), mais aussi du SML, allié historique (jamais nommé) revenu en partie sur sa signature à la faveur d’un changement de président.
Sa foi en l’avenant 8, la Confédération l’a clairement réaffirmée dans le cadre d’une motion sur le « maintien du cap conventionnel », adoptée « à l’unanimité » lors de sa dernière assemblée générale annuelle.
Le patron de la CSMF insiste : « à l’unanimité, cela veut dire que nous sommes unis, que nous avons signé et que nous en sommes fiers », martèle le Dr Michel Chassang. Une pierre dans le jardin du SML qui, les 16 et 17 février, a voté aux deux tiers des voix contre l’avenant 8.
Selon un sondage exclusif IFOP « le Quotidien » (notre édition du 4 mars), 59 % des médecins libéraux se déclarent favorables à l’avenant 8 avec néanmoins un noyau dur de médecins très hostiles (un quart de la profession). La stratégie confédérale de défense et illustration de ce texte présente donc un risque mesuré.
Étape.
Principale pierre d’achoppement : le contrat d’accès aux soins (et de régulation des dépassements), proposé aux praticiens de secteur II. « Nous encourageons les médecins à y adhérer sans aucune réserve, sans écouter les sirènes de Pierre, Paul ou Jacques et les consignes syndicales irresponsables de certains », affirme le Dr Chassang.
La CSMF rappelle surtout que l’avenant 8 contient « une première étape de revalorisations tarifaires pour le secteur I », (dont une majoration de 5 euros sur les actes cliniques chez les patients de plus 85 ans) qui entrera en vigueur le 1er juillet 2013. Agacé, le Dr Chassang apporte au passage « un démenti catégorique » à ceux qui affirment que les revalorisations sont conditionnées à l’entrée en vigueur du contrat d’accès aux soins. Le texte prévoit aussi, rappelle la CSMF, une nouvelle négociation sur la revalorisation de la médecine de proximité en 2013.
Quant au spectre de sanctions « abusives » aux mains des caisses primaires, la CSMF s’emploie à calmer le jeu. « Le directeur n’a pas de pouvoir prépondérant. Et nous utiliserons notre pouvoir de blocage si nécessaire ».
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