Les médecins urgentistes du CHU de Grenoble sont sortis déçus de leur rencontre avec leur direction, mercredi 30 janvier, et maintiennent leur menace de démission collective.
Le 21 janvier, ils dénonçaient dans une lettre adressée à la direction une « maltraitance institutionnelle organisée », et demandaient des moyens, des médecins supplémentaires, l’emploi de personnel administratif pour orienter les malades dans les différents services, et l’ouverture de lits destinés aux patients des urgences.
6 postes sur le pôle samu/urgences
La direction n’aurait répondu positivement qu’à une seule de ces trois revendications en acceptant la mise en place d’une « cellule de sortie des patients » avec du personnel administratif dans les 15 jours.
L’hôpital ne serait disposé qu’à ouvrir 6 postes sur tout le pôle samu/urgences quand les médecins en demandent 8 uniquement sur les urgences. En attendant de revoir la direction dans une semaine, les 22 signataires du courrier maintiennent leur menace de démission au 15 février, tout en continuant d’assurer leurs gardes.
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