Les conditions de travail et la qualité des soins sont les deux premiers critères pour évaluer la réputation d’un établissement de santé, indique un sondage mené par le groupe Adecco médical auprès de 335 soignants intérimaires (dont 41,2 % d’infirmiers, 36,1 % d’aides-soignants et 3 % de médecins) qui exercent pour l’essentiel dans le secteur sanitaire et hospitalier (58 %) et médico-social (24,5 %).
Selon cette enquête, 93 % des professionnels interrogés s’informent sur les hôpitaux et cliniques de leur territoire par le bouche-à-oreille, 28 % par les réseaux sociaux, 21 % par la presse et seulement 10 % par leurs syndicats ou associations professionnelles (plusieurs réponses possibles). Et lorsqu’ils se portent candidats à un poste, les conditions de travail sont le critère le plus déterminant (mis en avant par 86 % d’entre eux), davantage que le salaire (81 %).
Ceux qui jugent que la réputation de l’établissement est essentielle dans leur choix de mission sont particulièrement attentifs aux conditions de travail (94 %) et à la qualité des soins (86 %), assez loin devant la satisfaction des patients (62 %), la formation continue (25 %) ou l’innovation et la recherche (12,5 %).
Le cabinet de recrutement s’est également penché sur les attentes des jeunes diplômés et soignants juniors (moins de cinq ans d’expérience) en recherche d’emploi. Les bonnes conditions de travail sont une nouvelle fois plébiscitées (85 %), toujours devant le salaire (77 %) ainsi que l’ambiance, la cohésion et l’esprit d’équipe (73 %).
À Paris, des médecins Padhue dans la rue pour dénoncer l’aberration de leur quotidien
Revalorisation des astreintes : les praticiens hospitaliers maintiennent la pression
Praticiens diplômés hors UE
Les Padhue à nouveau dans la rue
Investissement en santé : malgré l’urgence, pourquoi ça coince encore