Alors que Marisol Touraine vient d’annoncer un programme national de gestion des lits d’aval dans les services d’urgences de 150 hôpitaux, et le recours à des postes de « bed managers » pour lisser les flux d’entrées et de sorties des patients dans les différents services, l’Association des médecins urgentistes de France (AMUF) entend recentrer le débat sur « la fermeture massive de lits et les suppressions de postes depuis des années ».
L’organisation présidée par le Dr Patrick Pelloux propose « d’apprendre aux services à organiser leur file active plutôt que de privilégier le passage des malades par les urgences ».
Elle suggère aussi de « développer l’aval du court séjour ainsi que l’hospitalisation en ambulatoire, sans oublier de renforcer les aides à domicile (notamment les soins infirmiers) dans le cadre d’hospitalisation à domicile (HAD) ». Enfin, pour que leur organisation soit « optimale », les urgences doivent « s’appuyer sur les ex-hôpitaux locaux comme structure de proximité » etbénéficier de « l’ouverture de lits de médecine ». Revendication ultime de l’AMUF : l’ouverture de « véritables négociations » avec les urgentistes de terrain.
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